Hommage international à Ousmane Sow. L'Institut Français propose un cycle de trois films
 du 28 au 30 avril 2017

L’Institut français via sa Cinémathèque Afrique rend hommage, avec un cycle de trois films, au sculpteur sénégalais Ousmane Sow, décédé le 1er décembre 2016.


Ousmane Sow © Béatrice Soulé/Roger Viollet/ADAGP

Du 28 au 30 avril, des projections en hommage à Ousmane Sow sont prévues dans le monde entier avec comme point d’orgue une soirée hommage à l’Institut français de Dakar en présence de la réalisatrice Béatrice Soulé et de Bernard Lavilliers, ami d’Ousmane Sow.
Une cinquantaine d’Alliances françaises, Instituts français, et autres partenaires participeront à cet hommage de par le monde notamment à Paris, au musée Dapper, Dakar, Los Angeles, Washington DC au Musée d’art africain du Smithosian, Hong Kong ainsi qu’en Europe, en Chine et sur le continent africain.

Le cycle de trois films :
Ousmane Sow de Béatrice Soulé, documentaire, 26 mn, 1996
Ousmane Sow, le soleil en face de Béatrice Soulé, documentaire, 55’,2000.
Le jardin des corps , de Raymond Rajaonarivelo, documentaire, 9 mn, 1994

À cette occasion, Béatrice Soulé présentera une installation photo-vidéo dans le cadre de Gorée Regards sur cours, sous l’égide de l’Institut français de Dakar.

Figure de l’art contemporain, Ousmane Sow est connu pour ses sculptures plus grandes que nature représentant quatre ethnies africaines (Nouba, Zoulou, Masaï et Peul), la Bataille de Little Big Horn et une série, intitulée Merci, en hommage aux grands hommes qui marquèrent sa vie.
Ousmane Sow est né à Dakar en 1935. Sculptant depuis l’enfance puis tout en exerçant son métier de kinésithérapeute, c’est seulement à l’âge de cinquante ans qu'il se consacre entièrement à la sculpture.
 Il travaille par séries et s’intéresse aux ethnies d’Afrique puis d’Amérique.
Révélé en 1987 au Centre Culturel Français de Dakar, il présente sa première série sur les lutteurs Nouba, puis expose six ans plus tard, en 1993, à la Documenta de Kassel (Allemagne).
En 1995, il expose au Palazzo Grassi, à l’occasion du centenaire de la Biennale de Venise et présente en 1999, à Paris sur le Pont des Arts, une rétrospective qui attira plus de trois millions de visiteurs. Depuis, son œuvre a été exposée dans une vingtaine de lieux, dont le Whitney Museum à New York.

Biographie de Béatrice Soulé
En 1999, Béatrice Soulé produit l'exposition d'Ousmane Sow à Dakar, et à Paris sur le Pont des Arts. Cette exposition, dont elle est commissaire et scénographe, attira plus de trois millions de visiteurs.
Pendant plus de vingt ans, Béatrice Soulé produit des documentaires dont elle est l’auteur et met en scène des évènements télévisuels dont elle assure également la production.
Depuis, nombre de ses réalisations ont été primées à travers le monde (Midem Cannes 89, Rose d’Or Montreux 91, Rose d’Argent Montreux 93, Banff Festival 93, FIFA 2001).
Le film Ousmane Sow, le soleil en face, qu’elle produit et réalise en 1999, retrace l’aventure de l’exposition du Pont des Arts, la création et l’histoire de Little Big Horn et celle du film en gestation. Depuis, elle a poursuivi sa collaboration avec Ousmane Sow, disparu le 1° Décembre 2017, en assurant le commissariat et la scénographie de ses expositions, l’édition de ses livres et catalogues, et en continuant à filmer et photographier Ousmane Sow et ses œuvres, au fil de ses créations.

Biographie de Raymond Rajaonarivelo
Réalisateur malgache incontournable. Ses deux premiers longs métrages ont été sélectionnés au Festival de Cannes, Tabataba en 1988 et Quand les étoiles rencontrent la mer en 1996. Dans ce court métrage, il filme Ousmane Sow en toute intimité.
TV5 Monde s’associe à cet hommage en diffusant Ousmane Sow, le soleil en face dans la semaine qui suit l’événement sur tous les territoires couvert par la chaine, et traduira le fim en vingt trois langues.
L’INA sera également partie prenante en diffusant l’événement via sa newsletter Ina Premium et sa page Facebook incluant un extrait de film.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 21 Avril 2017 à 16:34 | Lu 536 fois
Pierre Aimar
Dans la même rubrique :